Oie des Hautes Terres
Une histoire à succès aux Malouines : les oies et les agriculteurs vivent côte à côte.
Ce qu'il faut savoir sur : Oie des Hautes Terres
Notre expert dit… « Souvent trouvés plus loin du rivage que les oies de varech, et parfois confondus avec les oies à tête rouge femelle, ce sont l’un des points forts d’un ornithologue de tout voyage aux Malouines. Grâce à l’écotourisme accru, la conservation des prairies indigènes sur les îles profite vraiment aux espèces d’oiseaux d’ici.
Indigène des îles Falkland, l’oie des Hautes Terres est un spectacle très commun, avec quelque 120.000 individus appelant les îles à la maison. Il préfère l’herbe courte pour son pâturage et s’est donc bien adapté à l’élevage ovin sur les îles depuis qu’ils ont été habités pour la première fois.
Les mâles sont plus frappants, avec une poitrine et une tête blanches et des ailes et un dos gris plus foncés. Les femelles sont parfois confondues avec l’oie à tête rougeâtre car elles ont une coloration similaire, mais les oies des Hautes Terres ont plus de bandes à la poitrine et aux ailes.
Bien qu’elle préfère l’herbe courte pour paître, l’oie des hautes terres a besoin d’herbe plus longue pour nicher car elle cache ses œufs à l’intérieur de longues touffes d’herbe qu’elle aligne avec des plumes et du matériel végétal. Les femelles pondent entre 5 et 8 œufs en septembre ou octobre, les poussins devenant indépendants en janvier ou février.
La mortalité des poussins est assez élevée dans la population d’oies des Hautes Terres grâce à la prédation par les oiseaux de mer et les oiseaux de proie indigènes. Néanmoins, l’espèce est florissante sur les Malouines et il ya aussi maintenant une population sur l’île de Géorgie du Sud qui a été introduit là-bas.