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Parasitic Jaeger

Labbe parasite

Également connu sous le nom de labbe arctique, il protège agressivement son nid – soyez prudent !

Ce qu'il faut savoir sur : Labbe parasite

L’avis de notre expert… « En plus de leurs attaques en piqué, les labbes parasites présentent un autre comportement défensif fascinant. L’un d’eux feindra parfois d’être blessé au sol, essayant de vous attirer loin du nid en simulant le fait qu’il pourrait constituer un repas facile et en vous distrayant du nid. »

Le labbe parasite est également connu sous le nom de stercoraire arctique. Plus petit que beaucoup d’autres espèces de labbes, le labbe parasite atteint environ 45 cm de long avec une envergure de 1,15 m. Il peut être difficile d’identifier ce labbe car il existe sous trois couleurs différentes (appelées « phases ») allant du brun avec des parties inférieures principalement blanches à un brun foncé uniforme. Ils présentent tous une tache blanche sur l’aile.

Espèce migratrice, les labbes parasites hivernent sous les tropiques et retournent dans l’Arctique nordique pour nicher sur la toundra sèche, les collines et les îles isolées. Cependant, il existe également une population importante qui se reproduit dans le nord du Royaume-Uni, notamment dans les îles Shetland et Orcades ainsi que dans les Hébrides extérieures. Ils protègent agressivement leurs nids et attaquent tout prédateur, comme les renards, qui s’approche, en piquant sur eux et en leur donnant des coups de bec sur la tête. Ils s’en prennent aussi aux humains, alors soyez prudents pendant la saison de nidification !

Le nom anglais « parasitic jaeger » (littéralement « chasseur parasite ») vient de ses principales habitudes alimentaires. « Jaeger » vient de l’allemand signifiant « chasseur », et il est dit « parasite » car il vole la nourriture d’autres espèces d’oiseaux, généralement des goélands et des sternes.

Bien que les populations soient généralement stables, la population de labbes parasites en Islande a subi un effondrement depuis le début du XXIe siècle et l’espèce y est désormais classée comme « en danger ».

Labbe parasite : Photos & Vidéos

Parasitic Jaeger

Labbe parasite : Où l'on peut voir

Polar Bear (Ursus maritimus)
Explorer la banquise

Le point fort de nombreuses croisières au Svalbard est l’exploration de la banquise, et les meilleures conditions se présentent lorsqu’il y a une limite évidente à la banquise à longer en bateau, ou une mer calme où certains navires s’aventurent dans la banquise lâche.

Explorer la banquise « au sommet du monde » est une expérience unique et inoubliable. Les oiseaux marins se nourrissent le long de la lisière, qui peut aussi être propice aux phoques du Groenland et aux baleines. Le clou du spectacle est d’apercevoir un ours. Parfois, ils sont au loin, parfois à quelques centaines de mètres, parfois ils s’approchent tout près du navire. Ce qui est crucial, c’est d’apporter des jumelles pour profiter et observer l’ours polaire au cœur de son royaume, la banquise, quelle que soit la distance.

Parfois, un ours est aperçu rapidement, parfois cela prend quelques heures, parfois la majeure partie de la journée. D’autres fois, deux jours peuvent être consacrés à l’exploration de la banquise sans voir d’ours. Il est important d’être patient, de profiter de toute l’expérience, l’observation d’un ours étant la cerise sur… la banquise ! Les conditions peuvent changer rapidement. Les brumes arrivent souvent, réduisant la visibilité. Les courants peuvent disperser la glace en une banquise très éparse, rendant les observations d’ours moins probables. Des vents forts et une houle peuvent obliger à rester plus éloigné de la lisière de la banquise.

En début de saison, toute la côte nord est prise dans la banquise, ainsi que la glace rapide dans les parties profondes des fjords du côté ouest. Les navires explorent alors la lisière de la glace au nord-ouest du Spitzberg, avec plus d’options à mesure que la banquise se retire vers le nord. Au fur et à mesure que la banquise se retire vers le nord, elle se « dézippe » progressivement d’ouest en est, libérant d’abord la côte nord du Spitzberg, puis l’extrémité nord du Hinlopenstretet (permettant le tour complet du Spitzberg, le moment exact variant selon les saisons), puis la côte nord du Nordaustlandet et Sjuøyane.

Certaines années, la lisière de la glace peut se retrouver très loin au nord, permettant de faire le tour complet de tout l’archipel, voire d’atteindre la lointaine Kvitøya. D’autres années, la banquise demeure le long de la côte nord du Nordaustlandet, prise entre les îles au large. Cela empêche de faire le tour de l’archipel, mais les zones de banquise dérivante autour et des endroits comme Lagøya et Sjuøyane peuvent être superbes pour la croisière en navire et même en Zodiac au milieu de la banquise.

Labbe parasite : Nos voyages


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