Oie à tête de ruddy
Cette rareté s'accroche à la survie grâce à sa colonie sur les Malouines
Ce qu'il faut savoir sur : Ouette à tête rousse
Notre expert dit… « Il peut être difficile de distinguer cette espèce des oies des Hautes Terres femelles, mais votre guide soulignera les différences révélatrices afin que vous puissiez être sûr de cocher celle-ci de votre liste de repérage. »
L’oie à tête rouge était autrefois commune dans les plaines du sud du Chili et des îles Falkland, mais elle est maintenant très rare sur le continent. Cela fait de la population malouine d’oies à tête rouge un groupe reproducteur important pour la survie de l’espèce.
La population continentale a atteint le bord de l’extinction en raison de la prédation par le renard gris sud-américain introduit, qui a été utilisé pour réduire les populations de lapins, mais a eu des effets dramatiques sur d’autres espèces sauvages. On pense que la population de l’île des Malouines est saine et stable, avec environ 6 000 individus, contre seulement quelques centaines au Chili.
La tête et la partie supérieure du cou de cette oie est une riche couleur brune, et donc le nom descriptif pour l’espèce. Le reste de l’oiseau est de couleur chamois, avec des ailes gris pâle. Il est parfois confondu avec la femelle Upland Goose, mais les oies à tête rougeâtre sont plus petites et avec moins de barres sur les plumes de poitrine avec un cou brun très distinct (plutôt que de se diffuser progressivement dans la poitrine). Vos guides naturalistes antarctiques experts vous aideront à vous assurer que vous avez les bonnes espèces dans vos jumelles!
Cette oie construit un nid lâche fait d’herbe et tapissé de plumes où elle pond entre 5 et 8 œufs chaque année en octobre. Ils préfèrent nicher près des étangs établis, et en dehors de la saison de reproduction, ils formeront des troupeaux lâches qui se nourrissent ensemble.